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jeudi 14 avril 2016

Nouvelle occupation du Pôle emploi Belle-de-Mai... On ne fatigue jamais !

Une fois de plus les chômeurs et précaires CGT 13 ont exprimé leurs colères face à la précarité que nous impose le gouvernement au service du patronat. Il est clair que le chômage est un outil pour nous imposer les régressions sociales mais il est clair aussi pour nous que nous ne sommes pas prêt à l'accepter. 


Plusieurs dossiers de demande d'annulation de dettes ont été déposés. La direction a été compréhensive mais nous a interpellé sur le fait que nous nous adressions toujours au même Pôle-Emploi. En effet le Pôle Emploi de la rue Paradis sera très bientôt interpellé, notamment sur le fait qu'il a accueilli cette semaine, Christian Estrosi (UMP), président du conseil régional PACA, proche du Front National. Venu ce lundi 11 avril pour signer une convention entre la région et Pôle-Emploi, ce monsieur vient de nous imposer la suspension du RSA aux travailleurs privés d'emploi qui refusent 2 offres "raisonnables". Toujours avec le même discours sur les chômeurs qui se conforteraient dans le "luxe" des 400 euros par mois.

Les privés d'emploi ne refusent jamais les emplois qui correspondent à leurs qualifications et leurs aspirations salariales. Mais pour tirer les salaires vers le bas, le gouvernement est prêt à discriminer voir même à mettre des coups sur ceux qui n'acceptent pas la précarité comme une donnée naturelle de la vie en société.
Voir le tract cliquer ci dessous:

Communiqué sur l'action
Pôle emploi fait la chasse aux chômeurs susceptibles d’avoir perçus des allocations indues. En cas de trop perçu et toute illégalité, Pôle Emploi déduit directement la somme due des allocations sur le mois suivant sans saisir le juge comme le prévoit la loi. C’est illégal comme l’a confirmé la décision du Conseil d’ Etat du 5 octobre 2015 qui a annulé, notamment pour cette raison, la Convention Unedic agréée par le ministre du travail et signée par MEDEF/CGPME/UPA/CFDT/CFTC/FO.

Tous les syndicats des entreprises où travaillent des salariés précaires, intérimaires, intermittents sont appelés à informer ces salariés de la situation, à recenser ceux qui en sont victimes et à nous faire connaître leur dossier.

Il faut savoir que le projet de loi-travail inverse la situation : ce que le Conseil d’Etat interdit, la loi El-Khomry l’autorisera. Si la loi devait passer, Pôle Emploi n’aura plus besoin de saisir le juge et pourra prélever directement et cette fois légalement sur les allocations chômage. Autrement dit, si Pôle Emploi a fait une erreur, ce sera aux salariés privé d’emploi d’engager une procédure judiciaire à leurs frais pour faire valoir ses droits. Et dans tous les cas, le demandeur d’emploi aura beaucoup de difficultés à obtenir un étalement du remboursement.

Vous noterez que cette question souligne une fois de plus l’impact inacceptable qu’aurait la Loi El-Khomry sur l’ensemble des salariés et, dans ce cas, les intérimaires, intermittents du spectacle et précaires en général.

Comme le projet du gouvernement et du patronat est bien de dévaloriser le travail et les savoirs-faires dans le but de faire naître une main-d’œuvre corvéable à merci, il leur faut aussi déstructurer la protection sociale dont les salariés seront de plus en plus nombreux à devoir dépendre.

Il nous faut donc impérativement trouver les moyens de faire échec ensemble à ce projet. Pour cela les syndicats et les structures CGT spécifiques de notre département coopérent à l’organisation et la mobilisation des salariés précaires.

Dans ce but, nous vous invitons à prendre contact avec le Comité des Privés d’Emploi, l’Union syndicale des Intérimaires et le Synptac en vue d’initiatives communes dans les meilleurs délais.

Nous allons faire retirer
cette Loi El Khomri !
Rendez vous 
JEUDI 28 AVRIL
10H30 AUX VIEUX-PORT