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samedi 23 avril 2016

51ème Congrès de la CGT : extraits

Accueil du congrès 
Olivier Mateu, Secrétaire général de 
l'Union Départementale des Bouches-du-Rhône


Interventions des délégués représentant le
Comité National des Travailleurs Privés d'Emploi et Précaires


L'intervention Coup de Cœur


Extraits du 51ème

vendredi 15 avril 2016

Blocage du rond-point de l’aéroport Marignane: on fait monter la pression

La Loi El Khomri ne passera pas !

Ce vendredi 15 avril, en compagnie des camarades de la CGT - Air France en grève, et des camarades travailleurs, privés d'emploi, précaires, jeunes et retraités de la CGT des Bouches-du-Rhône avons organisé un blocage filtrant sur le rond-point de l’aéroport de Marignane. L'objectif étant d'informer massivement de la prochaine journée de grève et de manifestations: jeudi 28 avril 10h30 au Vieux-port - Marseille. Malgré les ralentissements créés, la solidarité est forte chez les travailleurs et cette loi est rejetée massivement ! Si le gouvernement s'entête il ira à un affrontement, pour lui, perdu d'avance.

Voir la vidéo :


Voir le tract :


MANIFESTATION
JEUDI 28 AVRIL
10H30 VIEUX-PORT - MARSEILLE

jeudi 14 avril 2016

Nouvelle occupation du Pôle emploi Belle-de-Mai... On ne fatigue jamais !

Une fois de plus les chômeurs et précaires CGT 13 ont exprimé leurs colères face à la précarité que nous impose le gouvernement au service du patronat. Il est clair que le chômage est un outil pour nous imposer les régressions sociales mais il est clair aussi pour nous que nous ne sommes pas prêt à l'accepter. 


Plusieurs dossiers de demande d'annulation de dettes ont été déposés. La direction a été compréhensive mais nous a interpellé sur le fait que nous nous adressions toujours au même Pôle-Emploi. En effet le Pôle Emploi de la rue Paradis sera très bientôt interpellé, notamment sur le fait qu'il a accueilli cette semaine, Christian Estrosi (UMP), président du conseil régional PACA, proche du Front National. Venu ce lundi 11 avril pour signer une convention entre la région et Pôle-Emploi, ce monsieur vient de nous imposer la suspension du RSA aux travailleurs privés d'emploi qui refusent 2 offres "raisonnables". Toujours avec le même discours sur les chômeurs qui se conforteraient dans le "luxe" des 400 euros par mois.

Les privés d'emploi ne refusent jamais les emplois qui correspondent à leurs qualifications et leurs aspirations salariales. Mais pour tirer les salaires vers le bas, le gouvernement est prêt à discriminer voir même à mettre des coups sur ceux qui n'acceptent pas la précarité comme une donnée naturelle de la vie en société.
Voir le tract cliquer ci dessous:

Communiqué sur l'action
Pôle emploi fait la chasse aux chômeurs susceptibles d’avoir perçus des allocations indues. En cas de trop perçu et toute illégalité, Pôle Emploi déduit directement la somme due des allocations sur le mois suivant sans saisir le juge comme le prévoit la loi. C’est illégal comme l’a confirmé la décision du Conseil d’ Etat du 5 octobre 2015 qui a annulé, notamment pour cette raison, la Convention Unedic agréée par le ministre du travail et signée par MEDEF/CGPME/UPA/CFDT/CFTC/FO.

Tous les syndicats des entreprises où travaillent des salariés précaires, intérimaires, intermittents sont appelés à informer ces salariés de la situation, à recenser ceux qui en sont victimes et à nous faire connaître leur dossier.

Il faut savoir que le projet de loi-travail inverse la situation : ce que le Conseil d’Etat interdit, la loi El-Khomry l’autorisera. Si la loi devait passer, Pôle Emploi n’aura plus besoin de saisir le juge et pourra prélever directement et cette fois légalement sur les allocations chômage. Autrement dit, si Pôle Emploi a fait une erreur, ce sera aux salariés privé d’emploi d’engager une procédure judiciaire à leurs frais pour faire valoir ses droits. Et dans tous les cas, le demandeur d’emploi aura beaucoup de difficultés à obtenir un étalement du remboursement.

Vous noterez que cette question souligne une fois de plus l’impact inacceptable qu’aurait la Loi El-Khomry sur l’ensemble des salariés et, dans ce cas, les intérimaires, intermittents du spectacle et précaires en général.

Comme le projet du gouvernement et du patronat est bien de dévaloriser le travail et les savoirs-faires dans le but de faire naître une main-d’œuvre corvéable à merci, il leur faut aussi déstructurer la protection sociale dont les salariés seront de plus en plus nombreux à devoir dépendre.

Il nous faut donc impérativement trouver les moyens de faire échec ensemble à ce projet. Pour cela les syndicats et les structures CGT spécifiques de notre département coopérent à l’organisation et la mobilisation des salariés précaires.

Dans ce but, nous vous invitons à prendre contact avec le Comité des Privés d’Emploi, l’Union syndicale des Intérimaires et le Synptac en vue d’initiatives communes dans les meilleurs délais.

Nous allons faire retirer
cette Loi El Khomri !
Rendez vous 
JEUDI 28 AVRIL
10H30 AUX VIEUX-PORT

mardi 5 avril 2016

Mardi 5 avril 2016, la lutte continue contre la loi El Khomri


Et elle continuera jusqu'à notre victoire complète contre la loi EL KHONRI*. Une loi mise en place par le Parti Socialiste qui ne gouverne que pour le bonheur des patrons !

Voir la Vidéo de la journée cliquer sur l'image ci-dessous


Avant de partir en manifestation, avec les camarades de l'Union Départementale des travailleurs CGT des Bouches-du-Rhône sommes allés demander une audience aux représentants de la commission européenne... L’accueil est à l'image de ce qu'est vraiment l'Union Européenne.

*Quand une ministre - qui n'est pas capable de connaitre une législation aussi simple que le renouvellement des CDD - impose à toutes et tous la remise en cause de tout le code du travail, nous estimons qu'elle n'est plus en mesure de faire la difficile pour une petite lettre changée à son prénom. D'autant plus lorsque l'on constate la violence avec laquelle cette loi nous est imposée.

dimanche 3 avril 2016

120 000 à Marseille : la mobilisation s'amplifie...

Voir la vidéo (cliquer sur l'image)

... Nous les ferons plier !
Partout en France la mobilisation s'intensifie: les grèves et les manifestations sont de plus en plus massives et s'accompagnent par de plus en plus de distributions de tracts, informations, assemblées générale de jeunes, de précaires, d'actions diverses (rassemblements, blocages, ...). L'ensemble des travailleurs, précaires, chômeurs, jeunes et étudiants ont parfaitement compris la logique de cette loi : faciliter les licenciements et soumettre les salariés à la pression du chômage afin de nous imposer facilement les dégradations de nos conditions de travail et les baisses de salaire.

Nous étions 120 000 à Marseille ! La Police compte 11 000 ?
à vos calculettes (vidéo) :


TOUS UNIS !
Tous ensemble nous allons continuer à construire la mobilisation en participant et en organisant des actions, des grèves des manifestations mais aussi en continuant d'informer et de convaincre sur les régressions sociales que va générer cette loi ainsi que toute la logique de destruction de l'emploi dans l'industrie et dans les services publics, dans laquelle cette loi s'inscrit.
Nos luttes doivent converger car ce mouvement est un mouvement de jeunes, ce mouvement est un mouvement de chômeurs et de précaires, de salariés, de retraités. Cette lutte qui nous oppose au patronat et au gouvernement est une lutte... de CLASSE.

Les camarades sans-papiers, précaires parmi les précaires, avec nous !
Contrairement à ce que nous affirment les politiques dans leur lutte contre l'immigration, l'immigration est désirée. Dans la mesure où ces frères et sœurs travailleurs sont touchés par de grandes difficultés et de grandes misères, nos camarades sont contraints à accepter les salaires et les conditions de travail les plus inhumaines: non déclarés, sans contrats, sans papiers. Et c'est pourquoi cela arrange le patronat que ces derniers restent à tout prix dans cette situation. Menacés d'expulsion à tout moment et accusés de tous les pires maux de la société. Une fois de plus nos camarades ont démontré qu'ils sont concernés par la vie politique et sociale du pays dans lequel ils vivent et travaillent et qu'ils sont prêts à se battre pour des droits qu'ils n'ont pas encore. Une véritable solidarité de classe qu'il nous faut généraliser. Car c'est notre union qui fait notre force !


Le rapport de force tourne en notre faveur malgré la répression et les intimidations

Les violences policières que l'on constate ces derniers temps en particulier à l'encontre des jeunes sont l'expression d'un véritable aveu de faiblesse du gouvernement visiblement dépassé par les événements. De plus l'Etat d'Urgence vient de démontrer en très peu de temps sa véritable utilité: réprimer les mouvements sociaux et non protéger qui que ce soit, si ce n'est les exploiteurs. 

Pourquoi une telle répression ? Il y a peu, Pierre Gattaz, patron parmi les patrons confiait au premier ministre, sous les caméras, qu'en ces temps de mobilisation il ne parvenait plus à trouver le sommeil. Il mettait ainsi la pression sur le gouvernement aux yeux de tous. Or, si ce gouvernement a depuis le début fait le choix assumé de défendre les intérêts du patronat, il n'en demeure pas moins que les objectifs qu'il prétendait s’être fixés n'ont pas été atteints, loin s'en faut. Tout particulièrement en matière d'emploi où le chômage n'a jamais cessé d'exploser. Le gouvernement a peur, c'est pourquoi il ne lui reste que la force pour imposer à l'ensemble des travailleurs, jeunes, privés d'emplois, précaires, retraités, une loi qui est rejetée dans son intégralité par le mouvement. 

Notre force c'est notre nombre et notre détermination sans faille... 

NOUS NE LÂCHERONS RIEN !!


Sans nous, ils ne peuvent rien.
Sans eux, nous pouvons tout !