bandeau 1

bandeau 1

lundi 23 février 2015

Retour sur la Manifestation contre la fermeture des accueils CAF

Malgré le froid et la pluie nous étions plus d'une centaine à manifester contre la fermeture des accueils CAF. Du métro Bougainville jusqu'à la CAF de Gibbes, à travers les quartiers nord de Marseille, nous avons fait entendre notre colère quant à la situation des Caisses d'Allocations Familiales. Une problématique qui ne touche pas seulement Marseille, ni même les Bouches-du-Rhône, mais bien la France tout entière.

Accumulation de dossiers en retard (100 000 en attente de traitement dans les

Bouches du Rhône) ; files d'attentes dans la rue sans prise en compte des situations (handicap, âge, femmes enceintes) ; le numéro de téléphone est payant ; l'endettement des allocataires vis à vis de la CAF se généralise, etc. Voilà le résultat des politiques d'austérité qui visent à accroître les profits des entreprises en sacrifiant nos services publics. Les conséquences sont désastreuses et la direction départementale de la CAF le reconnaît sans détour : en même temps que le chômage et la précarité augmentent, les services doivent fonctionner avec moins de moyens. Elle constate le résultat mais se déclare pieds et poings liés, aux ordres de sa direction, elle-même sous les directives des réformes du gouvernement.


C'est ce que la direction départementale de la CAF a déclaré à la délégation qui est montée aux alentours de 11h. La délégation de 15 personnes était composée de représentants CGT travailleurs de la CAF, de représentants de l'Union Départementale CGT, de représentants du comité chômeurs CGT 13, des membres du Collectif Anti-Fermeture, ainsi que d'allocataires mécontents. Une chose est sûre, notre lutte a instauré un rapport de force qui les oblige à tenir compte de nos revendications. Mais sur le fond, aucune n'est véritablement satisfaite. Un bilan très négatif est tiré du numéro de téléphone par la direction, l'accueil de Malaval devrait bientôt permettre aux allocataires de ne plus attendre dans la rue, un courrier du directeur Mr Soureillat devrait être envoyé à la direction nationale des CAF (CNAF), les dossiers en détresse que nous avons déposés seront traités en urgence. Pour l'instant pourtant, nous n'avons aucune garantie. Et surtout, le problème de fond ne pourra être réglé que par des embauches et la mise à disposition de moyens financiers suffisants.

La lutte est donc loin d'être terminée, nous allons continuer à démarcher les populations et à construire des solidarités. La sécurité sociale dans son ensemble est attaquée, c'est nos salaires qu'ils réduisent !


La Caf peut pas nous recevoir ?!
Elle n'a qu'a embaucher !!