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mercredi 16 décembre 2015

Bilan de l'action contre la suppression de la prime de Noël et des transports gratuits pour les plus précaires

Suite à la décision des élus de la majorité du Conseil Départemental de supprimer progressivement la part départementale de la prime de Noël et de restreindre toujours plus l'accès aux transports gratuits pour les travailleurs privés d'emplois et précaires, le comité chômeurs et précaires CGT 13, le syndicat CGT 13 du conseil Départemental, le syndicat CGT CAF 13, la Cgt Pôle-Emploi, la CGT AFPA appelaient à un rassemblement devant le Conseil Général ce vendredi 11 décembre à 10h.

Les camarades de la CGT AFPA

Ce rassemblement s'est fait avec une demande préalable d'être reçus par Mme Vassal (UMP), présidente du département. La réponse nous a été communiquée par mail à 7h30 et nous informait que nous serions reçus à 14h.



A partir de 10h, entre 100 et 200 camarades étaient présents pour dénoncer ces politiques d'austérité minables de part les économies qu'elles entraînent (0,6%) et dramatiques de part les conséquences sociales qu'elles infligent : mépris, isolement, endettement, etc... Les élus du groupe Communistes et Partenaires nous ont proposé de nous rencontrer à 12h. Chose que nous avons accepté mais qui a été refusé par la présidente Mme Vassal qui a commandé à son service de sécurité de nous bloquer avant de nous laisser finalement entrer à 13h. Nous avons ensuite été reçus à 14h par les représentants de la majorité.



Compte-rendu de la rencontre avec les représentants de la Majorité
Eric BERTRAND (Directeur général adjoint de la Solidarité)
Marine PUSTORINO (Délégué à l'insertion sociale et professionnelle)
Nicolas MUNOZ (Chargé de missions auprès des Associations)

==> Amenés le matin par des chauffeurs, les élus rencontrés au matin disent que tout le monde doit faire des efforts. Ils accusent les pertes de dotation de l’État, qu'ils cautionnent mais que le gouvernement socialiste met en application à leur place. Qui soit dit en passant suit la continuité de ce que leur parti (UMP/ « Les Républicains ») mettait en place sur le mandat précédent.
Nous avons rappelé que notre problème numéro un est que nous sommes privés d'emplois. Et que sur ce sujet la politique qu'ils mènent depuis des années est un échec total. Qu'il suffit de constater les cas des Moulins Maurel, de Total la Mède, de la SNCM. Et que nous n'aurions pas besoin d'aides si nous avions un emploi dont la rémunération et la stabilité nous permettait de vivre ne serait-ce que dans la dignité.
Nous avons souligné le rôle d'insertion de la prime de Noël dans les cas d'isolement et de détresse extrême. Nous avons insisté sur la nécessité des transports gratuits pour les chômeurs notamment pour leur permettre d'effectuer leurs recherches d'emplois.

Nous avons affirmés notre détermination à combattre ces politiques qui consistent à réduire les déficits publics en s'attaquant à toutes les solidarités, en commençant toujours par celles qui concernent les plus pauvres, les plus précaires, les plus isolés. Car les conséquences nous les connaissons tous : détérioration des salaires et des conditions de travail du personnel, pertes de droits et limitation de l'accès pour les usagers. En somme, une précarité généralisée sans aucune perspective pour l'emploi.


==> Nos interlocuteurs nous ont donc affirmé qu'ils menaient une politique sociale alors même que les faits montrent le contraire. Le discours est toujours le même : ils affirment qu'on peut améliorer la situation avec moins de moyens. Nous leur laissons le temps de prendre une décision qu'ils nous communiqueront. Nos revendications n'ont pas abouti, le combat commence.

CHÔMEURS CE N'EST PAS UN MÉTIER, CE N'EST PAS UN CHOIX
NOUS NE DEMANDONS PAS LA CHARITÉ
NOUS VOULONS VIVRE EN PAIX ET DANS LA DIGNITÉ


PROCHAINE ACTION
RENDEZ-VOUS A 8H30 MARDI 22 DÉCEMBRE
 A L'UNION DÉPARTEMENTALE CGT DES BOUCHES-DU-RHONE
23 boulevard Charles Nedelec 13001


jeudi 3 décembre 2015

Le 11 décembre à 10H: Tous devant le Conseil Général !!


Les élus du Conseil
Départemental suppriment la prime de Noël et les transports gratuits pour les Chômeurs et les précaires

En 1998, suite aux grandes mobilisations des chômeurs, le Conseil Général des Bouches-du-Rhône instaurait en complément de l'aide de l’État, une prime de Noël en faveur des chômeurs. Aide exceptionnelle – dont les montants s’élevaient de 115 à 465 euros, selon la situation familiale – qui fut peu à peu restreinte aux allocataires du RSA, et qui est désormais sur le point d'être complètement supprimée.

0,6% « d'économisé » sur le budget départemental
Voilà à quoi nous mènent ces politiques d'austérité. Sous prétexte de difficultés budgétaires c'est tous les services publics qui sont peu à peu détruis, en commençant toujours par les populations les plus en difficulté. Mais nos élus du Conseil Départemental ne s’arrêtent pas là. Non content de nous enfoncer la tête sous l'eau en pleine période de Noël, la décision a été prise de restreindre encore et toujours plus l'accès aux transports gratuits pour les privés d'emploi et précaires.

Chômage, RSA, pension, travail précaire, etc.
Nous ne voulons plus survivre, mais simplement vivre dans la dignité
Dans un cadre de hausse dramatique du chômage liée à ces politiques et à la casse de l'industrie. Les travailleurs privés d'emploi et précaires doivent faire face à une misère toujours plus grande. La prime de Noël est supprimée au moment où la taxe d'habitation augmente, au moment où les allocations chômage sont encore revues à la baisse. Mais ce n'est pas tout. Tandis que les centres de la sécurité sociale (CAF, CARSAT, CRAM, etc...) sont fermés au public, les Pôle-Emploi font face aux mêmes attaques : en janvier ils ne seront plus ouverts que les après-midi. Des restrictions budgétaires qui n'ont pas empêché le Conseil d'Administration de prendre la décision de créer des postes de contrôleurs pour surveiller nos recherches d'emploi.

Un véritable service public de l'emploi ?
Et pour finir, voici que des organismes de formation tels que l'AFPA se voient supprimer des formations parfaitement en adéquation à la demande des entreprises, au motif extraordinaire qu'elles ne sont pas pourvues. Une situation qui est créée par le refus de nos élus à défendre et développer un véritable service public de l'emploi et de la formation capable de répondre aux besoins des chômeurs. Chaque situation est laissée au bon vouloir des collectivités ainsi qu'à l'activité économique locale.

Le traitement est donc inégal, injuste, inefficace et incohérent. Alors même que les décideurs sont loin de connaître la situation réelle que nous vivons quand ils ne nous manifestent pas carrément du mépris. Nous ne nous laisserons pas faire !!

Rassemblement devant le Conseil Général
Vendredi 11 décembre à 10H
Rendez-vous devant le métro Saint-Just


SOUVENIR DE 1998 :

lundi 23 novembre 2015

La CAF de Port-de-Bouc ne fermera pas !

Le comité chômeurs et précaires CGT 13 combat la destruction des services publics organisée conjointement par le patronat et le gouvernement du Parti Socialiste. Depuis plusieurs années les CAF sont victimes de ces politiques. On nous ferme peu à peu des centres pourtant financés par nos salaires. A Marseille, il n'y a déjà plus que 3 centres ouverts au public, uniquement sur des rendez-vous pris sur un numéro payant . Partout dans le département des centres sont peu à peu fermés. Alors même que l'on décompte plus de 138 000 dossiers en attente de traitement. Une demande de RSA peut faire l'objet de plus de 8 semaines d'attente. La situation est terrible d'autant plus lorsque l'on sait que dans les Bouches-du-Rhône, un allocataire sur trois ne vit que de ses allocations. 
Dans le département de nombreuses manifestations ont déjà été organisées pour se battre contre ces fermetures. A Port-de-Bouc, les travailleurs n'ont pas l'intention de se laisser enlever leur CAF comme ça. La CGT et le PCF appelaient ce samedi 21 novembre à une manifestation où plus de 300 personnes étaient présentes. Le maire PCF qui était aussi présent a pris position clairement pour la défense du centre et sur la légitimité de cette lutte. Une plaque a été fixée sur le parvis de la CAF.


La mobilisation va continuer car
NOUS NE LÂCHERONS RIEN !!

mercredi 18 novembre 2015

Nouvelle action réussie de dépôt des dossiers de demande d’exonération de la taxe d'habitation


Ce mardi 17 novembre nous étions encore présents devant le Centre des Impôts pour déposer collectivement les dossiers. La CGT chômeurs et précaires 13 a rappelé à la direction du centre que nous étions toujours en attente des réponses pour le premier dépôt. Il nous a été répondu que de nombreux retards de traitement avait été occasionnés dans l'administration et que c'est notamment pour cela que le date limite pour régler la taxe a été reportée d'une semaine. Nous sommes confiants mais nous restons vigilants.
En savoir plus sur cette action: 



Voir l'article de la Marseillaise:




Voir le reportage France 3 région (à 4minutes 30secondes):



Voir l'article de 20minutes:

jeudi 29 octobre 2015

Action de dépôt collectif de demande d’exonération de la TAXE D'HABITATION

Action réussie du comité chômeurs et précaires, tout le monde était présent pour porter les dossiers qui ont été déposés ce Mardi 27 Octobre 2015. Nous attendons les réponses

Un autre dépôt aura lieu fin novembre, début décembre. 
Nous vous invitons à nous rejoindre pour monter les dossiers:
Tous les lundis de 14h à 17h
55 Rue St Ferréol 13001 Marseille
Ou de nous contacter par mail : cgtchomeurs13001@gmail.com


COMMUNIQUE SUR L'ACTION DES CHOMEURS ET PRECAIRES CGT 13
FACE A L'INJUSTICE DE LA TAXE D'HABITATION

La taxe d'habitation est un impôt particulièrement injuste dans la mesure où quels que soient nos revenus nous payons tous la même chose. Bien entendu pour tous les travailleurs privés d'emplois, travailleurs et retraités précaires, elle tombe comme un coup de massue en pleine période des fêtes alors même que le conseil départemental vient de supprimer la prime de Noêl. Et bien souvent entre nos revenus et nos dépenses obligatoires et vitales, il ne nous reste pas assez pour vivre pour la payer. Ce qui nous contraint à l'endettement et aux menaces de saisies. 

Il n'y a pas que les chômeurs et précaires, 
c'est tous les travailleurs du département qui sont concernés
Cette année encore la taxe d'habitation a explosé dans la plus part des villes du département. Cet acharnement sur les populations les plus en difficulté ne fait que confirmer nos craintes quant aux intentions du patronat et du gouvernement de transformer les Bouches-du-Rhône en un territoire chaleureux pour les touristes et les bourgeois et les résidences secondaires; mais assombri de chômage, de travail précaire, de mal logement et d'isolement pour les travailleurs du département. L'exemple est criant d'autant plus que le Centre des Finances Publiques se situe sur la Rue de la République qui est le symbole de cette politique. Après que les instances publiques aient offert de l'argent public aux propriétaires immobiliers et que ces derniers en profitèrent pour augmenter les loyers. Après que les populations les plus en difficultés furent chassés. Nos barrons locaux devaient en faire un symbole de l'implantation commerciale et de l’embourgeoisement. Et bien que le projet ne prenne pas encore, ils préfèrent laisser ces logements vides que de nous voir revenir habiter dans ces quartiers.

C'est pourquoi nous organisons des dépôts collectifs de demande d'exonération de la taxe d'habitation pour celles et ceux dont le reste à vivre* ne permet pas de payer cette taxe. Tout ceux que l'ont cherchent à écarter du paysage.

 *Reste à vivre: différence entre les revenus obligatoires (crédits, factures edf, gdf, téléphoniques, dépenses alimentaires, mutuelles, cantines, loyer, assurance, etc...) et les revenus (RSA, indemnités, salaires, CAF...)


VOIR L'ARTICLE DE LA MARSEILLAISE :

lundi 29 juin 2015

Les chômeurs et les précaires de la CGT sur toutes les luttes...

 ... de classe !
Présent une fois de plus à la manifestation du 25 juin (voir l'appel à la manifestation cliquer ici), le comité chômeurs et précaires de la CGT 13 continue sa démarche de convergence avec les luttes de travailleurs, du public comme du privé, chômeurs et précaires, sans papiers, sans droits, retraités, etc. 
Les attaques que nous subissons obéissent à la volonté de nos exploiteurs (multinationales, actionnaires, patrons, banquiers, financiers...) : pour accroître leur profits ils doivent réduire aux maximums nos salaires et pour cela ils sont prêt à créer de la misère et du chômage, ils sont prêt à contraindre les travailleurs par la faim d'accepter les conditions de travail les plus déplorables. C'est encore pour cela qu'ils sont prêt à détruire nos services publics ainsi que tous les droits des travailleurs, acquis de la force du mouvement ouvrier, lorsqu'il est uni et déterminé. Nos gouvernements, qu'ils soient du Parti socialiste, de l'UMP, du RPR ou même des « Républicains » ne font qu'appliquer ces directives. Il ne tient donc qu'à nous, travailleurs, du public comme du privé, chômeurs et précaires, sans papiers, sans droits, retraités, de nous organiser pour les combattre. Nous ne pouvons rompre cette spirale qu'en cassant les divisions dans lesquelles nous sommes enfermées. C'est ce que nous avons toujours fait, et ce que nous continuerons toujours de faire, jusqu'à la victoire!

Solidarité avec les travailleurs sans-papiers !
Dans les Yvelines, plusieurs centaines de camarades sans-papiers se sont organisés à la CGT et occupent plusieurs agences d'intérim, ils mènent une lutte exemplaire en demandant la régularisation de leur situation. L'hypocrisie est total sur le sujet: d'un coté le gouvernement accentue la répression sur les immigrés et de l'autre le patronat ne cesse de recourir à la main d'oeuvre la plus précaire, et particulièrement les travailleurs détachés et les travailleurs sans contrats et sans papiers. 
La réalité est que cette situation arrange les employeurs dans la mesure où ce dont ils ont besoin c'est précisément de cette main d'oeuvre docile contrainte à accepter n'importe quel travail. De notre point de vue il est hors de question de tomber dans le piège qui consiste à penser que la France doive se barricader et combattre les immigrés. En revanche nous pensons que la meilleure manière de combattre l'exploitation est de se battre au coté de tous les camarades travailleurs qui vivent des situations inhumaines et d'imposer le fait que sur le territoire français le droit s'applique pour tous. Que celui qui bosse ici, vive ici et soit régit par les droits des travailleurs d'ici. Ajoutons de surcroît que le droit actuel lui-même est loin d'être suffisant pour garantir l'égalité et que pour cela ils nous faut nous battre au coté de tous les travailleurs du monde pour pouvoir combattre la mise en concurrence internationale des travailleurs, la baisse générale des salaires, en sommes: l'accroissement général de l'exploitation capitaliste. 

Depuis peu un collectif sans-papiers est recrée sur Marseille à l'initiative notamment du Comité Chômeurs et Précaires CGT 13. Vous pouvez nous contacter le lundi de 14h à 17h, à ce numéro : 
04 91 33 38 60

 On dit souvent que les étrangers piquent le travail des chômeurs. On dit aussi que les chômeurs acceptent du boulot précaire alors que les travailleurs à statut se battent pour ne pas l'accepter. Il faudra nous expliquer alors comment on fait pour se battre ensemble alors qu'on nous oppose les uns aux autres. C'est pourtant simple: l'unité de classe n’apparaît pas spontanément, elle se construit. Cela part toujours des plus conscients et des plus insoumis, de ceux qui cherchent les convergences.



jeudi 4 juin 2015

Pôle-Emploi : Les chômeurs ne créent pas le chômage, contrairement au patronat et ses alliés du gouvernement.

Alors qu'on vient de nous annoncer un nouveau record historique du chômage, le conseil d'administration de Pôle-Emploi PACA vient d'annoncer la création de 200 postes de contrôleurs des fraudes. Alors que la machine Pôle-Emploi ne parvient pas à remplir sa mission de service public voici maintenant qu'elle doit en assumer une supplémentaire... beaucoup moins sociale celle-ci. 

Voir le tract Recto-Verso ci dessous
(cliquer sur l'image)


Lutte à la CAF: nous ne lâcherons rien !

Retards dans le traitement des dossiers APL, RSA, allocations familiales, etc (138 000 dossiers en retard dans les Bouches-du-Rhône), fermetures de plusieurs centres d'accueils, suppression des accueils sans rendez-vous, numéro de téléphone payant... Sur Marseille, il n'y a plus que trois CAF qui reçoivent sur rendez-vous, débordés, les files d'attentes y sont interminables et la tension grandissante.

Une fois de plus nous nous sommes rassemblés devant la direction départementale de Chemin de Gibbes, pour manifester notre colère. Cette fois ci la direction n'est pas venue à notre rencontre, elle s'est contentée de fermer le portail en tentant de nous faire porter le chapeau de la fermeture momentanée. Malheureusement pour elle, un tel conflit est suffisant connu pour que les allocataires soient dupes. Malgré la chaleur, le soleil et l'attente la solidarité à la lutte est évidente dans les quartiers populaires... et ça ne fait que commencer.

Puisque la direction départementale de la CAF, aux ordres du gouvernement, refuse d'écouter les revendications du collectif contre la fermeture des CAF, il ne tient qu'à nous de nous faire entendre. Nous nous battons depuis maintenant 2 ans et nous lutterons jusqu'à satisfaction de nos revendications.

La CAF ne peut pas nous recevoir ?

Elle n'a qu'a embaucher !

==>
Le système D: démerde-toi



Pour voir le reportage et la vidéo du journal régional de France 3
cliquer sur l'image ci-dessous

mercredi 6 mai 2015

Retour sur la fête des travailleurs, journée de lutte internationale


Beaucoup de choses ont été dites sur ce 1er mai 2015: division, baisse d’effectifs dans les cortèges, montée du FN, sans parler de quelques coups médiatiques qui démontrent le mépris réel de la presse dominante pour les milliers de travailleurs présents qui n'ont pas oublié ce que le 1er mai signifie pour le mouvement ouvrier. Que cette journée ne célèbre pas le travail ni Jeanne d'Arc mais LA lutte des travailleurs pour leur émancipation totale. Et que quoi que n'en disent (pas) ces médias, plusieurs millions de travailleurs ont manifesté partout à travers la planète. 

Pour ce qui est de la situation française, ces dernières années ont montré que les moyens et les temps de diffusion d'antenne ont été
largement donnés au FN. Un parti qui appelle les travailleurs français à capituler sur le plan national pour - soit disant - se défaire de la concurrence internationale. Un parti qui de fait se nourrit des divisions créées par le capitalisme, et qui les résout en alimentant ces divisions : par la préférence nationale entre travailleurs citoyens français et travailleurs qui ne le sont pas. Un parti qui revendique donc son désir de faire tourner la roue de l'Histoire dans le sens inverse. Usant d’argument fallacieux tels que "l'immigration est une des causes du chômage" il se sert de l'amertume et du désespoir des chômeurs pour creuser le fossé déjà profond qui existe entre les droits des travailleurs en fonction de leur nationalité. 

Sièges d'entreprises aux Etats-Unis, banques en Suisses, actionnaires venus de tous les pays du monde... bien malin qui peut trouver de quelles nationalités sont les responsables des fermetures d'entreprises qui se déroulent sur le territoire français. Mais soyons sûrs cependant qu'aucun de ceux qui sont français n'ont eut ne serait-ce qu'un peu de pitié pour le sort de leurs compatriotes ouvriers. 


Le combat de la CGT est international tout comme l'est la classe ouvrière. Les camarades immigrés, avec ou sans-papiers, ne profitent pas du système social, au contraire ils travaillent et créént des richesses, bien souvent sans pouvoir en bénéficier. Ils ne nous volent pas notre travail à la différence d'une poignée d'individus qui s'en accapare le produit et qui organise le chômage pour faire baisser les salaires : le patronat. D'où notre volonté de manifester sur des bases d'unité de classe et la raison pour laquelle les syndicats qui ont signé la reddition des privés d'emplois sont restés à la maison ...

UNIS, NOUS VAINCRONS !

Origine du 1er mai: partout à travers le monde, les travailleurs célèbrent ce jour en l'hommage de la grève générale amorcée le 1er mai 1886 aux Etats-Unis. Les syndicalistes y revendiquaient la journée de 8 heures de travail maximum. La répression fut très dure : à Chicago 3 syndicalistes furent assassinés par la police, 4 furent pendus, et un se suicida mystérieusement dans sa prison. Par la suite le mouvement ouvrier international fera du 1er mai une journée de lutte pour la réduction du temps de travail. La répression y sera très souvent meurtrière. En 1919, cette journée deviendra un jour férié en France. Pour nous c'est une journée de lutte et de solidarité. Encore aujourd'hui la question de la réduction du temps de travail est toujours primordiale: pourquoi tolérer que certains perdent leur santé au travail pendant que d'autres galèrent pour en trouver?



samedi 18 avril 2015

45 000 manifestants à la journée de lutte interprofessionelle du 9 Avril. Ce n'est que le début !

Voir la vidéo (cliquer sur l'image)

9 avril 2015 : Journée Nationale Interprofessionnelle.
Tous en Grève et en Manifestation pour le Progrès Social !


POUR l’emploi, les salaires, les pensions, les Services Publics, l’industrie, la Protection Sociale et la santé, CONTRE l’austérité, le chômage, les licenciements, la précarité, les bas salaires, la loi Macron, etc...Les Bouches du Rhône se mobilisent.Nous voulons le progrès social, nous voulons une autre répartition des richesses pour la satisfaction des besoins sociaux !
TOUS ENSEMBLE, salariés, retraités, privés d’emplois, jeunes, nous pouvons gagner !
Pour vivre et travailler dignement dans les Bouches du Rhône,

TOUS ENSEMBLE, EXIGEONS :
* Le maintien et le développement de nos atouts industriels, créateurs de richesse, garants de nos emplois et du financement de notre Protection Sociale,
- Le développement des Services Publics de qualité et de proximité garantissant le droit à la santé, à l’éducation, au logement…
- Un financement de la Protection Sociale répondant aux besoins de toutes les populations,
- L’augmentation généralisée des salaires, des pensions, des revenus de remplacement,
- L’arrêt des politiques d’austérité menées par le gouvernement,
- Le retrait de toutes les lois régressives et libérales qui privent les salariés de leurs droits individuels et collectifs à se défendre en s’attaquant au droit du travail (loi de sécurisation de l’emploi, démantèlement des Prud’hommes et des seuils sociaux, loi Macron, loi Santé…).


Pour cela, les Moyens existent :
200 milliards d’€ d’aides et d’exonérations de cotisations,
+ 21 milliards d’€ du Crédit Impôt Compétitivité Emploi,
+ 40 milliards d’€ du Pacte de Responsabilité,
+ 56 milliards de dividendes versés aux actionnaires en 2014
au TOTAL : 317 milliards d’€ dilapidés par le gouvernement pour satisfaire l’appétit des marchés financiers et des actionnaires qui vivent des richesses que nous créons par notre travail. 

IL EST TEMPS DE DIRE STOP !
La mobilisation s'est traduit par des appels massifs à la grève, avec une Grande Manifestation à Paris et des manifestations dans les territoires.
L’Union départementale CGT 13 était représentée sur Paris par la présence de centaines de camarades.
La masse des camarades dans l’action sur le département ont participé aux manifestations sur Marseille à l’appel de notre UD CGT, et des UD FO, FSU, Solidaires à 10h30 unitairement.



L'histoire ne fait rien. Ce sont les Hommes, réels et vivants, qui font tout !

samedi 14 mars 2015

Manifestation du 12 Mars : la CGT 13 à l'avant-garde de la lutte

Alors que pleuvent les régressions sociales ; la  casse de l'industrie, des services publics et de nos droits syndicaux; et que le ciel s'obscurcit toujours plus pour les chômeurs et les précaires, c'est une autre tempête qui se prépare dans les Bouches-du-Rhône. Ce jeudi 12 mars, sous un ciel radieux, dans un climat d'unité, de lutte et de fraternité la CGT 13 a fait la démonstration, une fois de plus, que le vent pouvait tourner, et qu'une CGT qui puise sa force de la convergence des luttes est capable de porter toujours plus loin les aspirations et les revendications des travailleurs.

C'est donc par une démarche exemplaire d'unité de classe que la CGT 13 construit une réponse globale à des attaques qui elles aussi sont globales. C'est l'action commune des Unions locales, des syndicats, de l'Union départementale, qui a permis la reprise d'activité des Fralib désormais SCOP-TI, c'est l'action commune qui a permis de récupérer l'usine des Moulins Maurel dont les salariés licenciés avaient été chassé par les CRS, c'est l'action commune qui a permis qu'un an après la fermeture des accueils CAF la lutte reste toujours d'actualité, c'est l'action commune qui a permis que la Centrale de Gardanne maintienne son activité avec des perspectives d'embauche et une prise en considération des aspects écologiques dont personnes ne parlent, etc. La SNCM, la Sécu, le Grand Conseil de la Mutualité, Saint-Louis Sucre, il y a tant d'autres luttes à énumérer qui témoignent à la fois de la violence des attaques que nous subissons et de la force offensive que nous représentons lorsque nous sommes organisés. 
Ces luttes sont liées de fait parce qu'elles sont la conséquence de l'exploitation croissante imposée par le patronat et mise en place par les gouvernements successifs : elle se traduit par des politiques de baisse des salaires, d'augmentation du temps de travail, par la casse des statuts des travailleurs du public et du privé. Elle se traduit aussi par une position du "laissez-faire"... les propriétaires d'entreprises, et donc "laissez-faire" l'augmentation du chômage et de la précarité justement parce que cette misère croissante contraint les privés d'emplois à accepter les conditions de travail les plus pourries. Ces politiques d'austérité s'appliquent aussi par la casse des services publics qui sont mis volontairement en situation de déficit afin de donner les arguments à leur liquidation, ou pire encore, pour les jeter en pâture aux entreprises privées. Et enfin le coup final qui nous ait porté étant bien entendu sur les droits syndicaux et les armes de défense des travailleurs, par les réductions d'effectifs à l'inspection du travail, la casse des législations favorables au travailleur, les réformes des prud’hommes, etc... Ceci afin de rendre plus facile l'écrasement de toutes contestations.
Mais si ces luttes sont liées par et pour le combat cela n'est rendu possible qu'à condition qu'il y ait une volonté et les actes en ce sens de l'organisation. Par cette mobilisation du jeudi 12 Mars 2015, les travailleurs organisés à la CGT envoient un message fort : le combat ne fait que commencer et pour lui donner plus d'ampleur il faut généraliser notre démarche à toute la France et certainement plus loin encore.



Les médias étant toujours aussi muets sur le combat de la classe ouvrière, nous savions que nous n'obtiendrions pas une grande visibilité dans la presse, par conséquent plutôt que de défiler dans un centre-ville plus visible et plus "symbolique"  nous avons opté pour nous rendre directement dans les secteurs industriels concernés en traversant les quartiers du 15ème arrondissement.

A travers les quartiers Nord de Marseille nous étions donc plus de 5000 à manifester de l'usine de Saint-Louis Sucre jusqu'au quais du port où les camarades de la SNCM vivent au rythme des journées de lutte. C'était le cas pour bon nombre de camarades des entreprises devant lesquelles les cortèges ont défilés et sont venus éclairés, dans un enthousiasme partagé, une finalement bien belle journée.    



VOIR LA VIDEO SUR LE SITE DE L'UNION SYNDICAL DES RETRAITES CGT 13
(cliquer sur l'image ci dessous)

Les chômeurs et les précaires ont des droits à conquérir



TOI AUSSI SYNDIQUE TOI !
REJOINS LA CGT CHÔMEURS ET PRECAIRES !