AU BOUT DE 1336 JOURS DE LUTTES,
les ouvriers et les ouvrières de l'usine Fralib ont mis à terre la multinationale UNILEVER. Une entreprise capitaliste comme les autres qui, non contente de faire des profits monstrueux avait voulut délocaliser. Insoumis et unis, les "Fralibos" ont démontré à maintes reprises que non seulement l'usine faisait des profits, mais qu'elle était rentable et compétitive. Et donc que non seulement la délocalisation se faisait au mépris des salariés mais qu'elle était parfaitement illégale.
En privilégiant l'emploi plutôt que les primes de départ, les Fralib ont défendu l'intérêt de tous les travailleurs. Pas question de laisser partir en Pologne la moindre pièce de mécanique, la moindre machine, le moindre outil de production. Pour nous, chômeurs et précaires, leur lutte est exemplaire dans la mesure où ils se sont réappropriés cet outil de production, nous sommes d'autant plus fier que, par ce fait, ils ne nous rejoindront pas à Pôle-emploi ou pire.
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| Les éléphants de Provence |
La victoire est donc là, après un combat âpre, long et difficile, elle est arrachée par des ouvriers courageux qui avaient pourtant été trahis par des candidats PS soucieux de bien se faire voir pendant leurs campagnes électorales mais qui par la suite avaient jeté aux oubliettes leurs belles promesses.
Il aura fallu une solidarité et une détermination sans faille de nos camarades pour obtenir gain de cause. Il aura aussi fallu le soutien inconditionnel de l'ensemble de la CGT et des comités chômeurs pour vaincre le cynisme des actionnaires d'UNILEVER.
Le slogan '"On ne lâche rien" peut maintenant se généraliser car désormais plus personne ne lâchera plus jamais rien !
Et bientôt nous serons tous des Fralibos.
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