Pour la douzième fois les privés d’emploi, les intérimaires, les travailleurs précaires et les sans papiers manifestaient.
TRAVAILLEUR SANS DROIT, SANS CONTRAT, SANS PAPIERS, PRÉCAIRE OU PRIVE D'EMPLOI ! NE RESTE PAS ISOLÉ. UNIS, NOUS SOMMES UNE FORCE !
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mercredi 10 décembre 2014
Non à la Fermeture des CAF !
Dans la continuité des luttes que nous menons depuis plus d'un an au coté des salariés de la CAF et de leur syndicat CGT- CAF 13, la CGT chômeurs et Précaires appelle à un rassemblement contre la fermeture des CAF.
Pour voir les articles sur la lutte pour la défense des CAF cliquer sur l'image ci dessous
RASSEMBLEMENT CONTRE LA FERMETURE DES CAF
LUNDI 15 DÉCEMBRE A 10H
DEVANT LA CAF DE MALAVAL
Voir le tract : (cliquer pour agrandir)
Qui organise ces rassemblements ?
La CGT chômeurs et précaire participe à un collectif de plusieurs syndicats, organisations politiques et associations auxquels sont invités les allocataires de la CAF.
Les organisations membres du collectif :Alternative
libertaire, A.P.L 13, Association le Tipi, C.G.T Chômeurs précaires, C.I.P,
C.N.T, C.N.T S.O, Jeunesse Communiste, N.P.A, PCF 2,3 et 5ème
Prochains
rassemblements, manifestations, actions, pour contacter ou rejoindre
le collectif :
06
87 71 72 86
collectifantifermeture@gmail.com
La lutte des Grands Moulins Maurel
Voilà maintenant un an que les salariés des Moulins Maurel sont en lutte contre l'annonce de la fermeture de la minoterie qui domine le quartier de la Valentine à Marseille. En lutte contre la volonté d'une poignée d'actionnaires de faire disparaître les emblématiques silos qui, depuis 1860, appartiennent au paysage des rives de l'Huveaune. En lutte pour leur emploi, pour leur vie, leur famille. En lutte pour leur dignité.
L'Union des multinationales contre l'Union des Travailleurs
L'usine appartient à la société Nutrixo dont l'actionnaire majoritaire est une filiale du géant agroalimentaire Vivescia. Elle sert à produire de la farine et de la semoule. Nutrixo, qui était déjà propriétaire des Grands Moulins Storione, le monopole régional de la production de farine, l'avait achetée en 2008 à Panzani, leader national de la production de semoule. Le marché était alors très simple : en contrepartie du marché de la semoule laissé àPanzani, Nutrixo pourrait asseoir la domination régionale de ses Moulins Storione sur le marché de la farine. A condition bien sur que Nutrixo sacrifie l'outil de travail et empoche la plus-value à réaliser sur la valeur du terrain, étant donné que l'extension de la zone commerciale de la Valentine devrait bientôt inclure les Moulins Maurel.
Si jusqu'ici Nutrixo a refusé de vendre une entreprise jugée « compétitive », puisqu'il y a des repreneurs, c'est que nous sommes bien dans le cas d'un arrangement entre grands groupes industriels qui se partagent le marché. Qui ouvrent et ferment en fonction de leurs intérêts à eux et à eux seuls, au mépris total des 80 familles qui sont laissées sur le carreau ainsi que de l'impact indirect sur les emplois locaux.
Pour faire face à cette attaque, l'usine est occupée par les salariés, par les camarades de la CGT de tout le département, ainsi que de nombreuses organisations de travailleurs solidaires de la lutte. Nous nous relayons tous afin d’empêcher Nutrixo et ses acolytes de l'état et des ses CRS de revenir démonter les machines comme il l'avaient fait en septembre dernier. Cette question nous concerne tous car les Grand Moulins Maurel ne sont pas un cas isolé: tous les emplois du département sont menacés. Ce n'est qu'à partir de luttes exemplaires comme celle-ci, où convergent les luttes des travailleurs, des chômeurs, des retraités que nous forgeons une union qui rend possible les résistances et les victoires contre ces géants.
Les propriétaires de Nutrixo et de Panzani se battent contre des moulins? Grand bien leur fasse. Nous, nous nous battons pour et avec les Moulins Maurel !!
Soyez nombreux à manifester votre solidarité, passez les voir au
148 Route des Trois Lucs 13012 Marseille
jeudi 23 octobre 2014
Plus de contrôles ? Pour encore moins de boulot ?!
Le
chômage ne cessent d'exploser sous le regard complice du
gouvernement. Notre département est particulièrement touché avec
de nombreuses entreprises menacées par les fermetures et les
licenciements : SNCM, Air France, ARKEMA, Centrale de Gardanne,
Moulins Maurel, etc...
Mais alors que nous sommes les premières victimes de cette destruction de l'industrie, le gouvernement vise maintenant à renforcer les contrôles pour radier toujours plus de chômeurs. La technique est facile pour faire diminuer les chiffres du chômage et tenter à peu de frais de remonter sa côte de popularité dans les sondages.
Mais cette fourberie ne nous trompe pas, elle ne sert qu'a renvoyer dos à dos les travailleurs et les travailleurs privés d'emplois, ceci afin de nous détourner des vrais responsables : le patronat et le gouvernement qui est à son service. Alors que d'un coté les restrictions et les contrôles s'accentuent sur les chômeurs, de l'autre coté les patrons ne cessent d'être exonérer de leurs cotisations sociales. Et dans le même temps, les effectifs de l'inspection du travail sont réduit et les prud'hommes attaqués. Donc lorsque le gouvernement dit qu'il mène une politique pour l'entreprise* cela ne signifie pas qu'il défend l'intérêt général. En réalité il ne défend que l’intérêt des propriétaires d'entreprise au dépend des travailleurs.
Mais alors que nous sommes les premières victimes de cette destruction de l'industrie, le gouvernement vise maintenant à renforcer les contrôles pour radier toujours plus de chômeurs. La technique est facile pour faire diminuer les chiffres du chômage et tenter à peu de frais de remonter sa côte de popularité dans les sondages.
Mais cette fourberie ne nous trompe pas, elle ne sert qu'a renvoyer dos à dos les travailleurs et les travailleurs privés d'emplois, ceci afin de nous détourner des vrais responsables : le patronat et le gouvernement qui est à son service. Alors que d'un coté les restrictions et les contrôles s'accentuent sur les chômeurs, de l'autre coté les patrons ne cessent d'être exonérer de leurs cotisations sociales. Et dans le même temps, les effectifs de l'inspection du travail sont réduit et les prud'hommes attaqués. Donc lorsque le gouvernement dit qu'il mène une politique pour l'entreprise* cela ne signifie pas qu'il défend l'intérêt général. En réalité il ne défend que l’intérêt des propriétaires d'entreprise au dépend des travailleurs.
Les
chômeurs aussi ont des droits,
TOI
AUSSI SYNDIQUE TOI !
Rejoint
la CGT- CHÔMEURS ET PRECAIRES !
Les
chômeurs et les précaires ne doivent pas baisser la tête mais au
contraire se sentir confortés dans la nécessité de s'organiser au
sein de la CGT chômeurs et précaires afin de se défendre et de se
solidariser avec l'ensemble des travailleurs. Pour sortir de
l'isolement, s'informer sur ses droits, pour ne pas se laisser faire,
pour s'organiser et lutter ensemble...venez nous rencontrer pendant
nos permanences!
Dans
tous les quartiers il y a un comité de chômeurs et précaires !
55
Rue Saint-Ferreol, 13001 Marseille
04 91 33 38 60
04 91 33 38 60
Tous
les lundi et mardi après-midi de 14h à 17h
*Cela se traduit aussi par les 31 milliards de dividendes versés aux
actionnaires au dernier trimestre. Ou encore, le pacte de
responsabilité (41 milliards d'euros) et le CICE (20 milliards
d'euros) qui pèsent sur le budget de l'Etat alors même que le
gouvernement annonce un grand plan d'économies,
avec entre autres la révision du PLFSS en discussion au parlement,
qui va impacter l'ensemble des travailleurs. Toutes
les mesures du gouvernement en direction des entreprises ont eu
comme seul effet :
la
précarisation de l'emploi, l’augmentation du chômage (9 millions de précaires dont 5 millions
de chômeurs),
le
blocage des
salaires,
la
réduction des budgets nécessaires
aux Services Publics, la désindustrialisation massive. Des économies
sont réalisées partout et ce sont les salariés, les privés
d’emploi, les retraités qui trinquent.
samedi 6 septembre 2014
Renforcer les contrôles à Pôle-emploi ? Des propos scandaleux. Des chômeurs révoltés !
« Il
n’est pas possible, dans un pays qui est en difficulté […] d’avoir
des gens qui ne cherchent pas de
travail».
«Donc je demande à
Pôle Emploi de renforcer les contrôles»
Mr
Rebsamen, ministre du Travail mardi 2 septembre 2014
La CGT
chômeurs et précaires dénonce ces propos qui ajoutent à la
violence de la situation des chômeurs, l'humiliation publique, la
persécution, et ce qu'il faut bien qualifier l'annonce d'une
restriction des droits de chômeurs. Le ministre nous fait la
démonstration du mépris total du gouvernement à l'égard de la
misère alors même que son bilan est globalement désastreux en
particulier sur sa politique de réduction du chômage. Il remet la
faute de la débâcle économique du système qu'il défend sur ceux
qui subissent de plein fouet ses propres choix. Comment oser parler
d'abus alors qu'aucun chômeur ne peut prétendre à une vie décente
avec ses allocations ? Comment oser prétendre que des
travailleurs privés d'emplois se confortent dans la pauvreté ?
Comment ignorer délibérément le désespoir dont est victime une
part toujours plus grande des travailleurs qui stagnent à Pôle
emploi où, faut-il le rappeler, il y a un an à peine un chômeur en
fin de droit s'était immolé ? Comment ? En ignorant
parfaitement ce qu'est la décence et la justice et en continuant une
odieuse politique qui se fait simultanément en faveur du patronat et
au détriment des travailleurs, des chômeurs et des précaires.
Une politique en faveur du patronat et de la finance...
Baisse d’impôts sur les
entreprises et diminution voire disparition des cotisations
patronales sont autant de recettes magiques censées réduire ce que
nos entrepreneurs nomment des « charges patronales ».
Sans dire que ces « charges » servent à financer un
service public et une sécurité sociale qui est déjà bien mal en
point, le gouvernement, les patrons et la finance clament en cœur
qu'elles sont des poids pour les entreprises et que c'est ce qui
empêche ces dernières d'embaucher. Ainsi pour sortir de la crise et
du chômage de masse il faut que les travailleurs produisent la même
chose mais en étant moins bien payés et moins bien protégés par
un système social qui est bradé. Cela revient à une baisse du
salaire indirect et cela fait partie intégrante de ce que la classe
des patrons et de la finance appellent « la baisse du coût de
travail ». Une baisse qui est mise en application effective par
le gouvernement au travers de l'ANI, du pacte de responsabilité, des
négociations sur l'assurance chômage, de la réforme sur les
retraites, etc.
Les divisions s'attisent, d'un
côté nous avons Mr Gattaz président du syndicat des patrons
(MEDEF) qui revendique la paternité du pacte de responsabilité,
puis plus tard le premier ministre M. Valls qui est encensé et
applaudi aux universités d'été du MEDEF, et enfin dernièrement un
ex-banquier (E. Macron) et un millionnaire (M. Sapin) qui sont nommés
ministre du travail et ministre de la finance. Et de l'autre les
syndicats et les organisations de travailleurs, la CGT en tête qui
dénoncent et luttent contre cette politique dont les conséquences
dramatiques se font déjà ressentir.
… Aux
conséquences dramatiques pour les travailleurs, les chômeurs et les
précaires
Des promesses on nous en a fait,
pour les accepter il fallait que nous nous serrions la ceinture, il
fallait bosser plus, y compris le dimanche. Et les conséquences nous
les connaissons désormais : la croissance est nulle et le
chômage continue de grimper. Mais comment aurait-il pu en être
autrement ?! L'industrie ne cesse d'être détruite et aucune
solution, aucune aide, aucune considération n'ont été données aux
salariés qui se battent dans les entreprises en cours de fermeture :
Good-Year, Florange, Continental, PSA, ou encore dans le
département : Kem-One, Arkema, SNCM, les Moulins Maurel, etc.
La belle victoire des Fralibs qui sonne comme un espoir pour la
classe ouvrière n'est dûe qu'au seul courage des travailleurs en
lutte à l'intérieur de l'entreprise ainsi qu'à la solidarité
permise par la CGT avec les travailleurs en dehors de l'entreprise.
Alors des abus ?
Oui c'est vrai il y en a, MAIS de la part de Pôle emploi
lorsqu'il met des fausses annonces ou lorsqu'il licencie ses propres
salariés après 3 ans de CDD. Lorsque pour un motif ou un autre et
pour quelques économies il nous radie et nous jette au RSA (lorsque
l'on peut y prétendre), à la rue ou pire. Lorsqu'il utilise notre
argent pour des organismes de formations fantoches qui ne servent
qu'à mettre la pression sur les allocataires et au final à les
rendre responsable de l'absence d'offre d'emploi qui corresponde à
leur critère de recherche. Ce mépris et cette pression qui se
manifestent dans les paroles et les actes de nos ministres n'a qu'une
finalité : forcer les chômeurs à accepter les bas salaires,
ou des salaires inférieurs à ce que leur qualification leur
octroyait dans leur métier précédent, ou simplement à ne plus
travailler sur la base de leur qualification.
Plus de contrôle
sur les chômeurs mais moins de contrôle sur les employeurs !
C'est là qu'on s'aperçoit que
si Pôle-emploi ne remplit plus son rôle de service public ce n'est que
parce qu'il obéit à ce projet politique libéral (qui n'a de social
que le nom) qui vise à réduire le « coût du travail ».
Et pour cela Pôle Emploi ne doit pas être un service public de
solidarité mais qu'il doit exercer une fonction de flicage des
chômeurs.
Le comble de l'ironie pour nous,
qui est le comble du bonheur pour le patronat et la finance c'est que
si les chômeurs doivent être plus contrôlés les entrepreneurs eux
en revanche le seront beaucoup moins. C'est ainsi qu'à la fin de
cette année le nombre d'inspecteurs du travail aura baissé de 9% !
Pour voir l'article du comité
chômeurs CGT du Morbihan cliquer ci dessous
Qui sème la misère récolte la colère !
Les chômeurs et les précaires ne doivent pas baisser la tête
mais au contraire se sentir confortés dans la nécessité de
s'organiser au sein de la CGT chômeurs et précaires afin de nous
défendre, de continuer d'unir les travailleurs et les travailleuses
quelles que soient leur situation mais aussi de se solidariser avec
l'ensemble des travailleurs.
Nos revendications par rapport à
Pôle-Emploi:
Le
service public de l’emploi est une question politique que l’État
doit assumer et qui doit donc relever de la fonction publique
d’État.
Face
à l'urgence de nos situations, encore et toujours SOLIDAIRES DU
PERSONEL nous exigeons :
La
garantie de l’égalité d’accès et de traitement aux usagers :
la densification du réseau dans des locaux adaptés de manière à
ce que tous les services soient rendus au plus près des usagers, la
remise en place des accueils sans rendez-vous afin que chaque
demandeur d'emploi puisse être reçu à sa demande.
L’arrêt
de toutes les radiations et sanctions abusives, la
suppression des indus dont la responsabilité incombe à Pôle-Emploi.
Donner
accès à des formations adaptées. Laisser
le libre choix au chômeur de se reconvertir professionnellement si
nécessaire.
Le
développement d'un Système d’Information fiable,
conçu en interne par des personnels de Pôle Emploi, en interdisant
la sous-traitance. Remettre en place les ateliers d’information sur
les droits des chômeurs.
Que
les POLE EMPLOI aient les effectifs suffisants et qu'il soit donné
au personnel ; actuellement
débordé et en souffrance ; le statut et les conditions
suffisantes pour exercer leurs métiers.
Que
soit confié à Pôle Emploi le monopole du rapprochement de l’offre
et de la demande d’emploi et
que soit mise en œuvre l’obligation du dépôt d’offre à Pôle
Emploi.
La
création d'une 5ème branche de la sécurité sociale pour
l’indemnisation des chômeurs jusqu'à leur retour à l'emploi à
hauteur de 80% de leurs deniers salaires, financée par les
cotisations sociales.
mardi 15 juillet 2014
14 juillet des chômeurs et précaires à Menpenti
Le jour du 14 juillet les chômeurs de la CGT ne restent pas dans leur lit douillet, la musique ne marche pas au pas et leur combat nous regarde tous. On profite donc de ce jour révolutionnaire pour présenter le comité chômeurs et précaires dans le quartier de Menpenti et pour profiter d'une journée ensoleillée de lutte, de solidarité et de fraternité en compagnie de nos camarades de Fralib et de la CGT.
Les camarades du quartier de Menpenti n'ont jamais laissé à l'abandon l'une des dernières fêtes de quartier de ce Marseille qui se transforme en métropole et qui fait de simple voisins de palier de parfait inconnus indifférents à la misère des uns et des autres. Plus que jamais nous continuons ce combat.
"Ici comment on fait ? Qu'on fasse vite pour réparer, Qu'on se boulègue il faut s'organiser, Se relever, se remettre sur pied".
(Massilia Sound System)
mercredi 9 juillet 2014
Conférence départementale des chômeurs et précaires des Bouches-du-Rhône
Jeudi
19 juin, la Bourse du travail de Marseille accueillait notre conférence
départementale (équivalent d'un congrès). Sur la journée près d'une centaine de militants des différents
comités locaux du département ont participé aux débats. Des représentants de l'Union Départementale CGT étaient aussi présents pour
réaffirmer la volonté de toute la CGT du département d'être aux côtés des
chômeurs et précaires dans les luttes.
Alors que l'activité des
comités-chômeurs était quelque peu tombée en berne depuis la fin des années
2000, l'heure est aujourd'hui à la reconstruction, avec un regain de syndicalisation parmi les chômeurs et les précaires qui se concrétise dans les
luttes récentes contre les conséquences désastreuses des politiques de
restrictions budgétaires appliquées à la CAF (suppression de l'accueil des
allocataires, dossier en attentes, files d'attentes interminables aux guichets
etc). Plus que jamais, nous avions donc besoin de cette conférence pour
concrétiser ce renouveau et établir un plan d'action avec la participation de
l'ensemble des comités locaux du département. C'est désormais chose faite et
les débats de la journée ont permis à tous de se faire une idée du travail
qu'il nous reste à mener !
voir la vidéo
Musique : Massilia Sound System - Toujours
DES CHÔMEURS SOLIDAIRES AVEC LES CHEMINOTS !
Entre midi et deux nous sommes allés soutenir la lutte des cheminots à la gare St Charles afin de montrer que leur lutte et la notre sont soeur. Que loin d'être des nantis qui protègent leurs privilèges, nos camarades se battent pour eux, contre la précarisation de leur condition de travail et les suppressions de postes, mais aussi pour nous tous, contre la destruction d'un service public qui bénéficiait à tous mais qui profite désormais à un seul type d'individu : les patrons et les actionnaires des lowcost.
De la même manière nous soutenons les luttes actuelles des camarades de la SNCM, d'AIR FRANCE, de la RTM, etc...
lundi 30 juin 2014
Manifestation du 26 juin : Tous unis, nous les ferons plier !
En pleine période de mobilisation pour la réouverture des CAF, les comités chômeurs-précaires de tout le département continuent le combat dans la rue auprès des salariés en lutte. Nous étions plus de 15 000 ce jeudi 26 juin pour manifester contre les politiques d'austérité du gouvernement Hollande. A la fin de la manifestation, le cortège s'est rendu devant le siège du Medef pour exprimer sa colère. Une délégation dans laquelle étaient représentés tous les secteurs en lutte (SNCM, intermittents, chômeurs, grand conseil de la mutualité etc) a été reçue.
Lire le tract d'appel à la manifestation :
Musique : Masilia Sound System - Lo micro es romput
lundi 23 juin 2014
CAF, LA LUTTE PAIE...
La convergence des luttes des salariés de la CAF et de la CGT chômeurs et précaires ont visiblement payé puisque la direction de la CAF vient d’annoncer (contre toute attente) l’embauche de 24 personnes en C.D.I et 8 titularisations de Contrats d’Avenir !
... ET ELLE CONTINUE !!
C’est une première étape victorieuse dont il faut se féliciter tous ensemble. Nous devons donc poursuivre et amplifier la lutte pour la réouverture de tous les lieux d’accueils pour un Service Public de qualité répondant aux besoins de la population des Bouches du Rhône.
Pour lire le communiqué de l'Union départementale CGT
cliquez ici :
Le tract du comité chômeurs et précaires :
jeudi 12 juin 2014
VICTOIRE A FRALIB !!
les ouvriers et les ouvrières de l'usine Fralib ont mis à terre la multinationale UNILEVER. Une entreprise capitaliste comme les autres qui, non contente de faire des profits monstrueux avait voulut délocaliser. Insoumis et unis, les "Fralibos" ont démontré à maintes reprises que non seulement l'usine faisait des profits, mais qu'elle était rentable et compétitive. Et donc que non seulement la délocalisation se faisait au mépris des salariés mais qu'elle était parfaitement illégale.
Les éléphants de Provence |
La victoire est donc là, après un combat âpre, long et difficile, elle est arrachée par des ouvriers courageux qui avaient pourtant été trahis par des candidats PS soucieux de bien se faire voir pendant leurs campagnes électorales mais qui par la suite avaient jeté aux oubliettes leurs belles promesses.
Il aura fallu une solidarité et une détermination sans faille de nos camarades pour obtenir gain de cause. Il aura aussi fallu le soutien inconditionnel de l'ensemble de la CGT et des comités chômeurs pour vaincre le cynisme des actionnaires d'UNILEVER.
Le slogan '"On ne lâche rien" peut maintenant se généraliser car désormais plus personne ne lâchera plus jamais rien !
Et bientôt nous serons tous des Fralibos.
lundi 19 mai 2014
Bilan de la journée du 15 mai
(article de La Marseillaise) |
Et dans le dynamique de convergence des luttes amorcée par la CGT dans les Bouches-du-Rhône, nous sommes descendus ensuite à la manifestation...
...où salariés du public...
... et salariés du privé...
... étaient une fois de plus réunies !
Communiqué de l'Union Départementale CGT des Bouches-du-Rhône: "A l’appel de 9 organisations syndicales, 5 millions de fonctionnaires sont appelés à la grève et à manifester dans tout le pays le 15 mai pour dire « STOP » à la poursuite des politiques d’austérité qui se traduisent notamment par une baisse importante du pouvoir d’achat et des emplois statutaires. Les 3 versants de la Fonction Publique (Etat, Hospitalière, Territoriale) sont concernés par cet appel à l’action, rejoints par des Fédérations comme la Métallurgie, l’Energie et la FAPT. En effet, sans tenir compte du message de rejet envoyé par les électeurs lors des élections municipales de mars, le discours de politique générale le 8 avril de Manuel VALLS, non seulement confirme mais amplifie la politique libérale dont le pacte de responsabilité constitue un élément de plus dans le détricotage de tous nos acquis (dont les Services Publics) issus du Conseil National de la Résistance. Ce pacte de responsabilité au service du patronat et des actionnaires constitue une véritable provocation pour l’ensemble du monde du travail car ses conséquences dramatiques vont impacter la vie quotidienne de chacun d’entre nous :
- 30 milliards d’€ de cadeaux supplémentaires pour le patronat par l’exonération des cotisations sociales, c’est-à-dire par l’accaparation des richesses produites par les travailleurs (salaire différé) !
- 50 milliards d’€ sur le dos des salariés, des retraités, des privés d’emplois :
19 milliards pour l’Etat,
21 milliards pour la Protection Sociale dont 10 milliards pour l’Assurance Maladie,
10 milliards pour les collectivités locales.
C’EST-A-DIRE, POUR NOUS TOUS :
Moins de Services Publics (écoles, hôpitaux, crèches, routes…), moins de prestations sociales, moins de remboursements de médicaments, de soins… des accueils au public surchargés (CAF, CPAM, Maisons de Solidarité, Trésor Public, Poste…), des conditions de travail dégradées pour les agents.
Face à ces attaques globales, la riposte ne peut être que globale : c’est tout le sens de la démarche départementale de convergences interprofessionnelles engagée depuis plusieurs mois et que nous devons poursuivre. L’austérité imposée dans les Services Publics l’est tout autant dans le secteur Privé. Sous couvert d’un soi-disant coût du travail trop élevé, gouvernement et Medef organisent une véritable casse de notre modèle social (Services Publics, filières industrielles agroalimentaires, portuaires…).
OR, PAS D’INDUSTRIE SANS SERVICES PUBLICS ET PAS DE SERVICES PUBLICS SANS INDUSTRIES. C’EST POURQUOI, LE 15 MAI 2014 L’UNION DEPARTEMENTALE CGT 13 APPELLE A SE MOBILISER ET A PARTICIPER - A 10 H 30 – A LA MANIFESTATION AU VIEUX PORT"
mardi 6 mai 2014
lundi 5 mai 2014
Manifestation du 1er Mai, les chômeurs et précaires étaient présents !!
Plus de 20 000 manifestants ont défilé à Marseille pour la journée internationale de la lutte des travailleurs. Malgré le soleil, il n'était pas question d'aller à la plage en cette journée qui s'est déroulée dans une ambiance de solidarité et de fraternité. Les chômeurs et précaires ont fait entendre leur colère car la situation actuelle de l'emploi dans les Bouches-du Rhône est de plus en plus critique : fermetures d'entreprises, fermetures des centres pédiatriques, privatisation des services publics, crèches saturées, fermeture des accueils de la Caf, licenciements de salariés à Pôle-emploi, etc..
Etre en galère n'est pas une fatalité, nous n'en connaissons qu'un seul remède:
La solidarité, l'unité et la lutte !
Origine du 1er mai: partout à travers le monde, les travailleurs célèbrent ce jour en l'hommage de la grève générale amorcée le 1er mai 1886 aux Etats-Unis. Les syndicalistes y revendiquaient la journée de 8 heures de travail maximum. La répression fut très dure : à Chicago 3 syndicalistes furent assassinés par la police, 4 furent pendus, et un se suicida mystérieusement dans sa prison. Le 1er mai deviendra une journée internationale de lutte pour la réduction du temps de travail. La répression y sera très souvent meurtrière. En 1919, cette journée deviendra un jour férié en France. Pour nous c'est une journée de lutte et de solidarité. Encore aujourd'hui la question de la réduction du temps de travail est toujours primordiale: pourquoi tolérer que certains perdent leur santé au travail pendant que d'autres galèrent pour en trouver?
jeudi 1 mai 2014
Coordonnées de votre Caf
Il n'y a qu'une adresse pour toutes les Bouches-du-Rhône :
Courrier :
215 Chemin de Gibbes
13 348 Marseille Cedex 20
Téléphone (payant!!!) :
0 810 25 13 10
EXIGEONS LA RÉOUVERTURE DES ACCUEILS SANS RENDEZ-VOUS ET L'EMBAUCHE DE PERSONNEL DANS DES CONDITIONS DE TRAVAIL DÉCENTES !!
Caisses d'allocations familiales, tous en lutte!
Alors que Valls annonce que sur nos fiches de paies il va nous supprimer quelques lignes et que grâce à ça nous allons devenir riches. Ce n'est pas encore commencé que déjà...
Toutes les CAF du département (13) sont fermées depuis un mois. Il y a plus de 100 000 dossiers en retard. Et la direction y ajoute la fermeture de tous les accueils pour faire des accueils uniquement sur rendez-vous. Ainsi que la création de 4 bornes d'accès à Gibbes fraîchement installées (centre des caf 13) mais dont une est déjà en panne. Des milliers d'allocataires qui ne peuvent toucher leur RSA, APL... et payent des agio ou se font expulser. Un personnel menacé et surchargé de travail. 30 vigiles sur toutes les caf, (dont une partie solidaire à la lutte)...
Bilan de l'action du comité départementale des chômeurs et précaires :Après avoir distribué des tracts et coller des affiches dans toute la ville, le comité chômeur départemental était présent devant la caf de Gibbes pour contester ces mesures d'austérités qui ont des conséquences dramatiques pour tout l'ensemble des travailleurs et en particulier ceux qui sont déjà le plus dans la misère. Une cinquantaine de personne ont participé au rassemblement. La presse était là. Le comité chômeur a rencontré la direction, accompagné de camarades de l'Union Départementale et des délégués syndicaux CGT qui travaillent à la CAF ainsi que des allocataires. (la direction a limité la délégation à 10, nous sommes monté à 20). La direction refuse de reculer bien qu'elle craigne que notre mobilisation s’amplifie. Bien qu'elle fasse ce qui lui semble être un effort, elle nous nous reçoit et nous écoute mais ne cède sur strictement rien.
Les comités chômeurs de tout le département sont mobilisés et de nombreuses distributions de tracts et de collages d'affiches sont prévues sur toutes les caf des Bouches-du-Rhône.
Une prochaine action est prévue pour le 15 mai.
(photo La Marseillaise) |
CAF : Y EN A MARRE !!!
ELLE N'A QU'A EMBAUCHER! DEPOSONS NOS CV A GIBBES !!!
Des files d'attente interminables, des milliers de dossiers en souffrance, la seule solution que la direction a trouvé afin de solutionner le problème c'est:
- installer des bornes
- accueillir les allocataires seulement sur rendez-vous
- supprimer une partie des accueils
Alors
que les Caisses d'allocations familiales doivent fonctionner avec des budgets réduits. Alors que le chômage et la précarité augmentent. Alors que
dans le département il y a plus de 100
000 dossiers en attente de traitement !!
Les
agents de la CAF ainsi que le Comité chômeurs et précaires luttent
depuis le mois de février pour que ce projet ne soit pas mis en
place. Mais nous nous heurtons à une direction qui fait la sourde
oreille.
Le
gouvernement va tout droit vers l'élimination des services publics,
ne le laissons pas faire !
MOBILISONS
NOUS
ET LUTTONS CONTRE CES MESURES RESTRICTIVES, TOUS ENSEMBLE :
ALLOCATAIRES
ET SALARIES DE LA CAF !
TOUS
A LA CAF DE GIBBES
MARDI
29 AVRIL A 10 H
ET LE 1ER MAI A 10 H 30 PORTE D'AIX. POUR QUE LA FETE DES TRAVAILLEURS SOIT UNE JOURNEE QUI FAIT ENTENDRE LA VOIX DES TRAVAILLEURS SANS DROITS, SANS CONTRATS, SANS PAPIERS, PRECAIRES ET PRIVES D'EMPLOIS !
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