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vendredi 8 décembre 2017

Solidarité avec l'association AAPI

En lutte devant le conseil départemental. On a obtenu un rendez-vous mardi 12 à 14h. On sera la, plus nombreux encore!!
Contre les politiques d austérité qui privent les plus précaires d entre nous de l accès à leur droit et qui cassent toutes les structures de solidarité. Le comité chômeur CGT au côté de l association d'aide aux populations précaires et immigrées (AAPPI)


Tract des travailleurs de l'association:

L’AAPPI EN DANGER
TOUTES ET TOUS CONCERNES !!
 
Depuis 1994 l’AAPPI, association créée suite à un conflit dans un foyer SONACOTRA, agit pour l’accompagnement social des personnes les plus précaires dans le cadre d’un accueil inconditionnel.
Animée par des salarié-e-s et des bénévoles ayant, dans leur grande majorité connu le chômage ou ayant eu des problèmes de droit au séjour, elle est au côté de celles et ceux qui sans cette association, ne pourraient pas faire valoir leurs droits, avoir un logement ou ne pas en être expulsé-e, avoir un accès à l’emploi, bref pouvoir s’insérer ou se réinsérer dans la vie sociale.

Au fil des 23 ans de son histoire l’AAPPI a été sollicité par de plus en plus de gens et n’a cessé de développer son action en fonction au point d’accueillir aujourd’hui près de 8000 personnes par an.

L’action de l’AAPPI est reconnue dans les discours des institutions et des pouvoirs publics, sauf que les actes et principalement les subventions ne suivent pas. Nous avons appris fin octobre que le Conseil Départemental et la REGION ne financeraient pas cette année des actions qui ont été menées tout au long de l’année 2017.
La situation est telle que, si les pouvoirs publics ne remplissent pas leurs engagements, l’AAPPI va être contrainte de réduire son activité, d’avoir recours soit au chômage technique, soit à des licenciements !!
Depuis plusieurs semaines les salarié-e-s et leur direction ont demandé à la préfecture qu’une table ronde soit organisée avec tous les financeurs (et en particulier le conseil régional et le conseil départemental), afin qu’ils soient tous mis devant leurs responsabilités : à ce jour nous n’avons pas de réponse…et le temps presse !!!

Ni les précaires et les chômeurs ni les salarié-e-s de l’AAPPI ne peuvent attendre !
 

Pour faire entendre nos voix, parce que plus que jamais notre pays a besoin de social,

samedi 14 octobre 2017

Vive la solidarité internationale des peuples !

Solidarité avec le combat des travailleurs palestiniens contre l’exploitation de l’occupant sioniste

Dans une salle pleine, pour un accueil chaleureux et studieux, le CGT 13 a reçu des syndicalistes palestiniens du Syndicat Générale des Travailleurs Palestiniens (SGTP) à Marseille. La CGT 13 et le comité chômeur soulignent l’importance pour les syndicalistes de nouer des liens solidaires et fraternels avec les syndicalistes palestiniens, qui sont agressés, colonisés, exploités et réprimés par Israël.
La syndicaliste palestinienne introduit en rappelant que la colonisation israélienne n’est pas religieuse, mais économique ! Le Syndicat Général des Travailleurs Palestiniens rassemble des travailleurs musulmans, juifs et chrétiens contre l’exploitation. "Nous faisons la différence entre juif et sioniste, nous avons des bonnes relations avec les juifs progressistes. Elle souligne démarrer son intervention par cette mise au point, car depuis le début de sa tournée en France, elle a été confrontée à la confusion, comme si la lutte du peuple palestinien était synonyme d’antisémitisme. Or la CGT qui a toujours été aux côtés du peuple palestinien contre la colonisation.
La syndicaliste palestinienne invite à renforcer la campagne BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions) pour fragiliser Israël et stopper la colonisation : "un pourcentage de chaque produit exporté finance l’armée d’occupation et la construction de nouvelles colonies. L’expérience de l’Afrique du Sud nous a beaucoup appris". Elle a expliqué qu'il y avait, pour les travailleurs palestiniens, deux syndicats principaux : Le SGTP qui est adhérent à la FSM qui appel à soutenir la campagne BDS et un second FGTP. Le syndicat SCSI, proche d’Israël, au niveau mondial, est contre le BDS et défend les lobbys sionistes. Les travailleurs palestiniens ne peuvent pas se syndiquer directement dans ces syndicats. Ils paient une cotisation au syndicat israélien Histadrout qui reverse tout ou partie aux syndicats palestiniens. Cependant ce reversement dépend d'une collaboration avec le syndicat israélien et souvent en échange d’aucun soutien aux ouvriers palestiniens, notamment lorsqu’il y a des accidents du travail par exemple. C’est une position de principe de la part du SGTP, « on ne collabore pas avec Histadrout. La syndicaliste SGTP vis à Jérusalem qui est une prison à ciel ouvert. Elle explique la situation de la capitale où beaucoup d’habitants ne peuvent ni entrer, ni sortir. « Nous subissons d’innombrables brimades et discriminations par exemple la mosquée Al-Aqsa n’est ouverte qu’aux arabes de plus de 50 ans ! Les 300 000 arabes qui vivent à Jérusalem Est sont à priori considérés comme "terroristes" par l’occupant (quelqu’un qui revendique ses droits civiques, citoyens ou syndicaux est un terroriste pour l’occupant), ils doivent attendre des heures aux innombrables check-points, les travailleurs n’ont aucun droit dans l’entreprise, aucune indemnité de chômage, ils peuvent être licenciés sans prétexte ». Elle ajoute que « Dans le domaine de l’éducation, Israël a exclu des programmes scolaires des élèves arabes de Jérusalem, toute référence au passé, et au nom même de Palestine. Les écoles qui n’ont pas accepté ce changement ont été fermées. De plus, construire ou rénover une maison est impossible dans les quartiers arabes car les habitants n’obtiennent pas d’autorisation, l’objectif étant de vider Jérusalem de ses habitants historiques. Les Arabes de Jérusalem sont soumis à l’ouverture et la couture du gaz ou de l’électrice ou encore plus grave de l’eau courante selon la volonté des Israéliens.
Un syndicaliste de Cisjordanie, présent à notre rencontre, énonce les difficultés des travailleurs palestiniens : La difficulté à trouver du travail car il faut obtenir un permis qui est discrétionnaire, travail précaire, salaires et horaires indécents s’ajoutent aux immenses queues formées de travailleurs aux check-points (certains partent à trois heures du matin de chez eux, font la queue au check-point qui n’ouvre qu’à 7h, pour être à 8h au travail). L’occupant ne respecte pas les droits minimums prévus dans la Convention de Genève sur le traitement des prisonniers et des habitants des territoires occupés.


Les ports et aéroports palestiniens ont été détruits par l’occupant israéliens. Pour aller prendre l’avion à partir de la Jordanie, il faut passer des check-points. Le trajet de 20 minutes en voiture, dure 7 heures pour un palestinien ! L’économie de la Cisjordanie est étranglée par l’occupant. Les jeunes palestiniens ne trouvent pas de travail correspondant à leur niveau d’étude, à leurs aspirations. Le travail est une "souveraineté de l’occupant". Les seuls emplois auxquels ils peuvent accéder sont dans l’hôtellerie ou la construction, pour des salaires indécents et avec des heures supplémentaires non payées. S’ils ont un Accident de travail les colons viennent le déposer, mort ou blessé, au check-point. Le syndicaliste alerte les participants sur l’extension des colonies, avec la confiscation de la terre qu’elle entraine. Il appelle lui aussi au BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions) dans les domaines économiques, universitaire et culturel. Il termine son intervention par un vibrant "prolétaires de tous les pays, unissons-nous" ! Un camarade cheminot qui a fait récemment un voyage en Palestine il intervient en rappelant que la lutte anticolonialiste est l'ADN de la CGT notre devoir de donner la parole. Il a montré que la solidarité n'est pas la charité. La situation des travailleurs en Palestine est la même que la situation des ouvriers en France nous avons les mêmes patrons AXA, Le Crédit Agricole Lafarge, la SNCF etc… Il faut que la confédération soutienne la campagne BDS et declare HISTADROUT comme infréquentable. En conclusion le secretaire général de la Cgt 13 réaffirme le soutien de la CGT au peuple palestinien , soutien la campagne BDS et réaffirme manifester encore plus son désaccord avec Histadrout et refuser toute collaboration avec eux. Il a rappelle la condition des travailleurs détachés en Europe qui commencent à avoir des conditions proches des ouvriers palestiniens quand il y a un accident que deviennent les ouvriers polonais , roumains etc. Cette rencontre rentre dans la pratique de la CGT de solidarité concrète internationale , continuons le combat . Prolétaires de tous les pays unissons -nous

samedi 4 février 2017

Luttes des salariés de Mac Donald's : les chômeurs sont de la partie !


Ce mercredi 1er fevrier, l'Union départementale CGT des Bouches-du-Rhône, les Unions Locales du Département, les camarades de la Fédération du commerce étaient rassemblés devant le Mac Donald's de la Blancarde pour soutenir les salariés qui étaient en grève ce jour-là.






Voir le tract :

Un mouvement lancé par les salariés des Etats-Unis
Si les salariés du Mac Donald's réunis à la Blancarde étaient en grève pour obtenir le renouvellement du matériel vétuste et pour des conditions de travail décentes. Ils étaient aussi en grève pour les augmentations de salaire. Cette lutte est dans la continuité du mouvement social initié par des salariés américains de Mac Donald's qui revendiquaient d'être payés 15 dollars de l'heure. Ils l'ont obtenu dans pas moins de 6 états. La firme Mac Donald's domine la planète comme jamais, réalise des chiffres d'affaires qui dépasse les budgets de pays entiers alors que, paradoxalement (ou pas), les salariés de Mac Donald's sont les salariés les plus mal payés dans chaque pays du monde.



Licenciements, démissions, 
discriminations syndicales : 
si personne ne reste, personne ne résiste
D'après l'INSEE (l'institut national de la statistique et des études économiques) dans le secteur de la restauration, la moyenne de durée d'un contrat est de 3 ans. Ce qui signifie qu'un salarié ne reste en moyenne pas plus de 3 ans dans l'entreprise. Ceci pour plusieurs raisons :
  • D'une part les conditions de travail et de salaire sont tellement intolérables que ce sont les salariés qui démissionnent avec, dans la majorité des cas, des ruptures de CDI. Rincés épuisés, dégoûtés, parfois même : abîmés par le travail.
  • D'autre part, dans une période de chômage extrêmement élevé, les travailleurs sont contraints d’accepter les conditions d'emploi les plus déplorables : à commencer par le CDD.
  • Enfin, l'acte de rébellion est condamné avec férocité par les patrons. Le harcèlement, les changements de postes et d'horaires, les mutations sur d'autres restaurants, le licenciement, etc, voilà à quoi s'engage celui qui commet le moindre acte d'insubordination... quand il est seul. A un point tel que ces entreprises vont jusqu'à avoir un budget « prud'hommes » annuel.

Les discriminations syndicales et le turn-over des effectifs salariés sont si fort que cela empêche les salariés de résister, de se défendre, de se syndiquer. Et c'est bien pour cela que les conventions collectives de la restauration sont parmi celles qui offrent le moins de droits aux salariés.

Plusieurs de nos camarades CGT ont été licenciés pendant plusieurs années, mais, déterminés à ne pas subir l'injustice ils se sont battus jusqu'à obtenir leur réintégration. Nous, travailleurs du public et du privé, du commerce, du nettoyage, du port, de la restauration, des hôpitaux, travailleurs au chômage, au black, sommes fiers de nous battre à leur côté.



Grâce à l'unité des travailleurs, nous allons gagner !
La lutte des salariés de Mac Donald's est exemplaire parce qu'elle a réussi à dépasser tous les obstacles que nous avons énoncés. Mais aussi parce que nos frères et sœurs se battent contre un géant du capitalisme mondial et qu'il est certain que, tout puissant qu'il est, si les salariés se mettent à revendiquer tous en même temps sur la planète, il n’est pas prêt de dormir tranquille.

L'Union Locale CGT Marseille Centre-Ville tient enfin à féliciter tout le monde, les salariés comme les personnes venues les soutenir pour ce mouvement qui démarre. Nous ne lâcherons rien dans ce combat car il va servir de point d'appui pour les luttes des travailleurs de Buffalo Grill, Quick Hippopotamus, Flunch, KFC, etc...





ON LACHE RIEN !!

MEILLEURS VŒUX POUR 2017


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